Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Les aventures de Maryse
  • : Je raconte ici un peu ma vie au jour le jour à la Réunion . J'ai créé ce blog pour que ma famille et mes amis en métropole puissent suivre nos aventures.
  • Contact

Un temps d'avance

 

Heure locale

Heure de Paris 

Météo locale

Ce blog a eu

visiteurs depuis le 28 décembre 2006

___________

 Pour me contacter cliquez 

ICI

_________________

expatrié

vetements femme

Archives

Bienvenue

Bienvenue sur mon blog
20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 05:50

La semaine derniére je suis allée en balade à l'Entre-Deux (situé entre le bras de la Plaine et le bras de Cilaos qui se rejoignent pour former la rivière St-Etienne).

L’office de tourisme de l’Entre-deux a mis en place, depuis cinq ans, un circuit dédié aux cases et jardins créoles du village. Accompagné par un guide “péï”, la visite débute sur une présentation de l’histoire de la Réunion, de l’Entre-Deux, des cultures et du patrimoine réunionnais. Le circuit évolue à travers le village où se nichent de nombreuses cases créoles rénovées ou pas.

Début de la visite devant l’office de tourisme de l’Entre-deux. Construite en 1989, cette charmante case créole représente l’architecture typique dans toute sa splendeur. Notre guide accompagnateur, commence la visite par un topo historique de La Réunion.

l'office du tourisme ê

Avec son relief très escarpé, ses montagnes, ses mille cavernes, « l’Entre-deux a naturellement été un des hauts lieux du marronnage ». Les premiers habitants s’y installent vers 1724. Très vite, le village devient un des centres sudistes de production du café, par la suite la culture de la vanille, et plus tard la culture de la canne a tout supplanté. L’Entre-deux est devenue commune en 1882.

Devant l’office de tourisme, l’accompagnateur entre dans le vif du sujet. D’après le guide, « les premiers charpentiers arrivés à la Réunion, étaient des charpentiers marins, cela explique que l’architecture des cases créoles rappelle la charpenterie navale ». Puis, nous nous dirigeons de l’autre côté de la rue où se trouve le modèle des premières cabanes en « bois couchés » construites en 1720.

Direction ensuite dans le cœur du village où chaque maison réserve son lot d’explications et d’histoires. Lambrequins, structures de la case, couleurs de la tôle, art de vivre, décoration, matériaux de constructions, composition botanique des jardins créoles.... Habitées ou non, rénovées ou en l’état, chaque case constitue un élément fondamental du patrimoine culturel réunionnais.   Après 1h30 de balade à travers le village, retour au point de départ. La tête remplie d’images et d’informations, les cases créoles n’ont pour nous plus aucun secret !

La façade « à écran » et les cases modestes

De nombreuses cases portent, sur la façade colorée, des motifs symétriques comme des losanges. Ces derniers font office de « caches misère », tout l’intérêt des « façades à écran ». De cette manière, le regard des passants s’arrête sur le devant de la case coquettement ornée oubliant ce qu’il y a derrière. Les cases modestes sont construites sur le même principe : deux pièces à laquelle se rajoutent d’autres au fur et à mesure que la famille s’agrandit. La cuisine est souvent située à l’extérieur car les familles créoles cuisinent beaucoup au feu de bois. La salle d’eau se situe en général dehors. Elle est construite en béton, contrairement au reste de la case qui est faite de bois sous tôle.

La composition des jardins

Le jardin est à l’image de son propriétaire. Situé devant la case, il doit être agréable à regarder. Le jardin n’est en aucun cas fait pour la détente. Pas de pelouse, mais des plantes et fleurs en tout genre. Une fois encore, le jardin local porte l’identité culturelle des occupants. ê

 

Une des plus vieilles cases du village, qui sera bientôt en rénovation ê

 

 

 

La bibliothéque ê

 

La crèche ê

La maison des associations ê

 

Les lambrequins (ou casse gouttes)

La quasi-totalité des cases créoles arbore ces dentelles décoratives autour des toits. Les motifs symétriques rappellent des éléments floraux ou des fruits. Si les lambrequins servent en grande partie pour l’esthétisme, ils ont également une vocation utile. Situés à l’extrémité du toit, les lambrequins piègent le ruissellement de la pluie en cassant les gouttes dans les motifs alambiqués. Les lambrequins représentent également le statut social du propriétaire de la case créole. Plus la frise est ornementée, plus le maître des lieux est aisé.  ê

Sur ces 3 photos ce sont des lambrequins faits artisanalement en bois de tamarin

Pour effectuer le circuit des cases créoles, contactez l’office de tourisme de l’Entre-deux au 02 62 39 69 80.
Visite possible tous les jours à 10h00 et 14h00.
(9€ la visite avec le guide peï)

Partager cet article
Repost0

commentaires

K
Demandez la couleur, la Réunion l'a forcément....
Répondre
M
Et oui elles sont belles ces cases,je ne m'en lasse pas....<br /> Bises<br /> MARYSE
M
Après un petit séjour à Nice me voici de retour sur ton blog (je suis en retard sur le mien).Tes articles sont toujours tès intéressants bien détaillés et même parfois mieux qu'un guide. A +
Répondre