Voici la suite des photos du récif des Glorieuses. De la beauté pure !!!!!
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Voici la suite des photos du récif des Glorieuses. De la beauté pure !!!!!
Une mission scientifique est allée faire quelques études sur le récif des Glorieuses et a laissé ses photos au détachement militaire présent à ce moment là sur l'île.
Je ne vous en dis pas plus . Les photos se passent de commentaires.
Le récif est vraiment d'une très grande richesse, et j'ai eu du mal a choisir parmi les photos, car elles sont toutes très belles.
La préservation de l'espèce marine, et des tortues en particulier a permis de voir les tortues vertes et carets, fréquenter à nouveau les plages de Glorieuse d'où elles avaient complètement disparues.La tortue verte, espèce en voie de disparition, fait l'objet d'une réglementation internationale établie par la Convention de Washington. En dix ans, la population a plus que doublé, et les frégates sont assez nombreuses à survoler l'île, épiant les émergences.
Le comptage des traces de tortues, effectué quotidiennement par le gendarme, se situe côté Nord-Ouest de l'île, mais des traces de plus en plus nombreuses concernent également depuis quelques années le Sud-Ouest de l'île.
Globalement depuis 1960, la protection de la nature et de l'environnement ont été positifs, notamment dans le domaine des tortues marines, mais il reste encore des travaux à accomplir, afin que Glorieuse mérite bien le nom de réserve naturelle.
Les Glorieuses sont situées au nord du canal du Mozambique
L'archipel comprend :
- l'île de Glorieuse ou Grande Glorieuse. De forme arrondie, elle mesure environ trois kilomètres dans sa plus grande dimension
- l'île du Lys ( ou Petite Glorieuses ):à une dizaine de kilomètres, largement visible à l’œil nu de Glorieuses, mesure six cent mètres dans sa plus grande longueur.
- les Roches Vertes : au nombre de trois.
L'archipel des Glorieuses est constitué d'un banc de sable et d'une plate-forme de corail, affleurant et s'étendant sur près de 16 kilomètres de longueur. La superficie des zones émergées ne dépassant pas dix kilomètres carrés.
Les Glorieuses ont sans doute été découvertes dès le début du 16ème siècle, par les navires se rendant aux Indes. C'est au cours d'un de ses voyagesdans l'océan Indien, en 1878, qu'Hippolyte CALTAUX(Français d'origine Réunionnaise) rencontre un groupe d'îles inconnues, et totalement inhabitées.En souvenir de la Révolution Française de 1830, CALTAUX donna le nom de "GLORIEUSES" à l'archipel". Le 23 août 1892, la prise de possession française fut réalisée par le Capitaine de Vaisseau Richard à bord du"Primauguet".
Le drapaeu des T.A.A.F. flotte sur Grande Glorieuse
Vers 1907 les îles Glorieuses sont accordées en concession à la société des îles Malgaches qui y plante 6000 cocotiers environ. Du coprah y est produit.L'exploitation de l'archipel des Glorieuses cessa en 1954. La cocoteraie comptait 15000 pieds.La station météo est installée en 1955. L'implantation d'un détachement militaire à Glorieuse date du 25 novembre 1973.
L'île n'a rien conservé de son passé, qui puisse témoigner de son histoire, hormis le petit cimetière.Les pistes "routières",la piste d'aviation, le cimetière,sont entretenues par le détachement militaire. Il est composé d'une section de 14 militaires et d'un gendarme (de la Réunion). Le détachement participe pleinement au sauvetage des tortues, et d'une manière générale à l'écologie de l'île.
On trouve sur les Glorieuses des colonies d'oiseaux: sternes, courlis,de nombreux cardinaux, (passereaux dont le mâle a le plumage rouge en période de reproduction), quelques pluviers, des zosterops, des corbeaux pie et des frégates....
zostérops
La cocoteraie de Grande Glorieuse estimée à plus de 15000 pieds occupe le centre de lîle. Les filaos se trouvent le long des plage. Les veloutiers poussent sur les dunes. On voit d'assez nombreux banians,quelques badamiers et des sisals.
Voici un scolopendre dont la piqure est redoutable
Et maintenant quelques belles images.
Beaucoup d'oiseaux migrateurs peuplent Europa :
- les frégates , qui se rassemblent les jours d'éclosion de tortues marines
- les fous de bassan à palme rouge qui nichent dans les euphorbes
- les aigrettes, souvent solitaires
- les flamants roses
- les sternes antarctiques, le corbeau pie, les zosterops (petit passereau)
Les moustiques sont le fléau principal d'Europa. Ils trouvent refuge parmi les palétuviers, et se répandent sur toute l'île du crépuscule à l'aube.
Vol de frégate
fou de bassan
aigrettes
sternes
Des chèvres ont été introduites à Europa vers 1860, durant la tentative de colonisation. Il en reste encore un troupeau qui continue de se développer.
C'est de novembre à mars que l'île est le plus fréquentée par les tortues marines. Environ huit mille tortues femelles se rendent à terre pour y déposer leurs oeufs.
celles-ci sont des tortues vertes (Chélonia midas)
émergence de bébé tortues
Voici aussi le requin pointe noire
des raies
et un superbe bénitier
Le 24 décembre 1774, le navire anglais EUROPA l'île reconnut avec certitude, et lui donna son nom.
Un acte officiel du 31 octobre 1897 déclare Europa dépendance française,la plus grande des îles éparses de par sa superficie.
Vers 1910, l'île d'Europa possédait une petite population sédentaire, quelques pêcheurs et chasseurs. L'histoire de ces colons nous est connue par les tombes du petit cimetière d'Europa. Depuis 1923, aucune installation ne semble avoir eu lieu.
L'installation de la station météorologique d'Europa date de 1949. En 1981, fut construite la nouvelle station météorologique.
La plus au sud des îles françaises du Canal de Mozambique, Europa se situe à 1650 km de La Réunion
L'île d'Europa est un ancien atoll, partiellement comblé, entouré d'un récif frangeant presque continu. Un grand lagon , peu profond , occupe le centre de l'île, et porte une végétation dense de palétuviers qui forme une mangrove magnifique. Le lagon communique avec la mer par le nord. Il est d'une richesse fabuleuse. Et la barrière de corail, interrompue en un point, permet aussile passage des tortues marines, pour venir pondre leurs oeufs .
Une quinzaine d'hommes y est présente en permanence, dont un gendarme (de la Réunion) et un détachement militaire du 2ème RPIMA ( de la Réunion). L'infrastructure de l'île reste sommaire, et ne concerne que les installations nécessaires .Il n'y a qu'une partie de l'île occupée par la présence humaine. Dans le reste de l'île, la nature progressivement reprend ses droits.
Les quelques tombes formant le petit cimetière d'Europa sont entretenues parle détachement du 2ème RPIMA.
Au même titre que les autres îles, Europa a été classée réserve naturelle et la préservation des espèces et surtout des tortues marines est d'actualité . Le comptage des traces de tortues est effectué quotidiennement par le gendarme au profit de "l'Ifremer".
Le long des plages on trouve de nombreux filaos. Des euphorbes sont sur la majeure partie de l'île . Les palétuviers se situent en bordure du lagon intérieur. Sur la partie nord-est de l'île pousse une grande quantité de sisal dont les fibres des feuilles servaient à faire des sacs et des cordes.
Je vous laisser rêver.............
Je vais vous parler encore un peu de certaines des îles éparses, car Freddy a eu la chance d'aller sur ces îles et bien sur, d'en ramener des photos et quelles photos !!! Certaines donnent envie d'y partir immédiatement !!!!!
Aujourd'hui c'est de Juan de Nova qu'il s'agit. Elle se situe dans le canal du Mozambique.
Sur les anciennes cartes, Juan de Nava s'appelait l'île « Saint Christophe » . En 1501, le Capitaine Juan de Nova, Hidalgo de Galice, au service du Roi du Portugal , découvre l'île, alors inconnue, à laquelle il donne son nom. Elle fut rattachée en même temps qu'Europa et Bassas Da India à l'empire colonial français, le 6 août 1896,et c'est un acte du 31 décembre 1897 qui officialise la souveraineté de la France sur Juan de Nova .
Vers 1900, la location de l'île est accordée à un Français pour une durée de 20 ans. L'exploitation du guano et du phosphate débute. Cette exploitation durera jusqu'en 1968 ,la société Sofim qui exploite le phosphate à ce moment là est dissoute.
Une station météo est installée en 1973. En 1974, le Gouvernement décide la mise en place de détachements militaires sur les trois îles du Canal du Mozambique.
Le détachement miltaire est composé de 14 hommes du 2è RPIMA de St Pierre (La Réunion) et d'un gendarme(de la Réunion). Il est installé côté nord de l'île dans les anciennes installations de la "Sofim", qui servaient autrefois à l'hébergement des ouvriers. Les deux cimetières sont entretenus par les militaires, ainsi que les pistes, et le terrain d'aviation.
L'île est entourée d'un vaste lagon très poissonneux. Depuis sa classification en réserve naturelle, les tortues la fréquentent quotidiennement.
De novembre à avril, elle est habitée par une colonie importante de sternes qui occupent les pointes extrêmes de l'île.
On peut voir également des cailles, des tourterelles, des zosterops et des cardinals, dont les mâles se distinguent grâce à la couleur écarlate du plumage à la période de reproduction ,des pluviers, des courlis vivant par petite colonie d'une dizaine d'individus.
De décembre à mai, les moustiques et les insectes envahissent l'île, et se manifestent au crépuscule et à l'aube.
Un peu partout dans l'île, on peut voir des petits cotonniers,des mûriers, des tamarins, du kapok, et des cactus . Les veloutiers se concentrent près des plages.
La préservation de l'espèce marine, permet la fréquentation des plages par les tortues vertes et caret. Le comptage des traces de tortues au profit de l' "Ifremer" s'effectue quotidiennement par le gendarme missionnaire. Les requins pointes noires et les raies présents dans le lagon sont visibles du bord des plages .
Pour terminer 2 cartes postales.
J'en ai d'autres paradisiaques, mais il a fallu choisir.
Les îles éparses faisaient partie du territoire d'outre-mer de Madagascar,sont restées françaises après l'indépendance de ce territoire. Elles sont inhabitées.
Depuis 1960, elles étaient administrées par le préfet de la Réunion sous l'autorité du ministre chargé de l'Outre-Mer. En janvier 2005 elles ont été administrativement aux T.A.A.F et la loi du 21 février 2007 confirme ce rattachement.
Depuis 1973, les trois îles de la Grande Glorieuse, Juan de Nova et Europa accueillent de petits détachements de l'armée française, à chaque fois une quinzaine d'hommes provenant des Forces armées de la zone sud de l'océan Indien. Un gendarme est également détaché sur chacune des îles à l'exception de Tromelin . Ces îles sont placées sur les lieux de formation ou de passage des cyclones de l'océan Indien et permettent donc de fournir des informations météorologiques aux pays de la région. Dans les années 1980, la plupart de ces stations météo ont été automatisées ou semi-automatisées et seul Tromelin possède encore une équipe de météorologues.
Depuis 2 arrêtés de 1975 et 1981, les îles Éparses sont devenues des réserves naturelles, la pêche et leur accès y sont strictement donc réglementés.
Tromelin : 1 km², découverte en 1722. Station météorologique depuis 1954.
Vue aérienne
Juan de Nova : 4 km², découverte en 1501, sous souveraineté française depuis 1897. Autrefois exploitée pour le phosphate, l'île n'a plus qu'une station météorologique depuis 1953 (permanente depuis 1973) et un détachement militaire depuis 1974.
vue satellite
Europa : 28 km², sous souveraineté française depuis 1897. À part quelques colons isolés à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, l'île est restée déserte. Elle abrite une station météorologique depuis 1949 et un détachement militaire.
vue satellite
Les Glorieuses : 5 km², constituées de l'île Glorieuse (ou Grande Glorieuse), l'île du Lys (ou Petite Glorieuse) et trois îlots, les Roches Vertes. L'archipel est sous souveraineté française depuis 1892. Jusqu'en 1958, elle fut régulièrement exploitée (cocoteraie, production de coprah). Station météorologique depuis 1955 (permanente depuis 1959), et détachement militaire depuis 1973.
vue satellite
Bassas da India : atoll de 1 km² (12 km² en comptant le lagon peu profond), sous souveraineté française depuis 1897.
vue satellite
C'est une couronne de récifs coralliens, très régulière, d'un diamètre d'une dizaine de kilomètres, enfermant un lagon peu profond encombré de bancs et de têtes de corail.La plus grande partie de ces récifs se découvre à marée basse, et la partie la plus visible se situe au Sud-Est de l'atoll (1m20).
Il n'existe aucun mouillage à Bassas Da India, cependant la carte marine donne un point sur l'extrême Est de l'atoll.
Comme pour Europaet Juan De Nova, c'est un acte officiel du 31 octobre 1897 qui officialise la souveraineté de la France sur Bassas da India .
Vue aérienne de Bassas da India
C'est une collectivité formée par les îles Saint Paul (7 km²) et Amsterdam (54 km²) , l'archipel Crozet (115 km²), l'archipel Kerguelen (7215 km²) et la terre Adélie (7215km²) ,elle est placée sous l'autorité d'un préfet administrateur. Il représente seul le Gouvernement dont il reçoit les instructions par l'intermédiaire du ministre en charge de l'Outre-mer.
La terre Adélie est régie également par le Traité de l’Antarctique. Ces territoires sont situés dans la zone sud de l'océan Indien et sur le continent antarctique, soit à plus de 12000 kilomètres de la métropole.
Cette collectivité accueille en permanence 200 personnes environ qui y séjournent de six mois à un an, elle ne dispose d'aucune population permanente.
C'est la seule collectivité d'outre-mer dont le siège administratif se situe dans un département d'outre-mer, la Réunion et plus précisément dans la commune de Saint-Pierre. Cette collectivité est aussi la seule à n'être desservie que par la mer, avec le Marion Dufresne, au départ de la Réunion vers les trois districts austraux, et avec l'Astrolabe, depuis Hobart en Australie vers le district antarctique de terre Adélie.
Le préfet, administrateur supérieur des Taaf, assure aussi depuis janvier 2005 la responsabilité de l’administration des îles Éparses de l’océan Indien (Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India). Ces îles, qui accueillent en permanence des garnisons militaires et des météorologues, sont par leurs richesses naturelles et environnementales des lieux privilégiés pour la recherche scientifique et l’étude de l’environnement.
L’appellation d’îles Eparses recouvre un ensemble de cinq îles, Bassas da India, atoll en formation submergé à marée haute, Europa, Juan da Nova, Glorieuses dans le canal du Mozambique et Tromelin, isolée dans l’océan Indien. Elles sont situées dans la zone de formation ou de passage des cyclones tropicaux.
Pour marquer le ratachement administratif des îles éparses aux TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises), le service des postes,de l'informatique et des communications émet un bloc philatélique le 1er juin.
Ce bloc sera vendu à la poste de St Denis à la Réunion à partir du 1er juin et les 10,11 et 12 mai à l'antenne Parisienne des TAAF,34 Bd de Sébastopol, Paris IV ème
Je vous parlerai bientôt dans de prochains articles des TAAF et des îles éparses.